Article44 .- (Voir l’article 192 du Code de procĂ©dure civile ). Article 45 .- (Voir l’article 477-1 du Code de procĂ©dure civile ). Article 46 .- (Voir les articles 202, 202-1 et 203 du Code de procĂ©dure civile ). Article 47 .- (Voir les articles 472 Ă  477 du Code de procĂ©dure civile ). Article 48 .- (Voir les articles 21 quater, 21 quinquies et 25 de la loi Codede procĂ©dure civile : articles 817 Ă  818 ProcĂ©dure orale; Code de l'organisation judiciaire : article L212-8 CompĂ©tence des chambres de proximitĂ©; Code de l'organisation judiciaire DiffĂ©rencesentre un vice de procĂ©dure et un vice de forme. Un vice de forme concerne l’absence d’une mention dans un acte de procĂ©dure, ou bien une erreur, selon l’article 114 du Code de procĂ©dure civile. Cela peut provoquer l’annulation de l’acte juridique. Un procĂšs-verbal dans lequel il manque des informations essentielles Larticle 922 du Code de ProcĂ©dure civile dispose que : « la cour est saisie par la remise d’une copie de l’assignation au greffe. Cette remise doit ĂȘtre faite avant la date fixĂ©e pour l’audience, faute de quoi la dĂ©claration sera caduque. La caducitĂ© est constatĂ©e d’office par ordonnance du prĂ©sident de la chambre Ă  laquelle La rĂ©daction du Code civil, par Saman Safatian, dans Napoleonica. La Code de procĂ©dure civile (1042 articles) DĂ©but des travaux le 22 mars 1802 Promulgation le 21 mars 1804. Code de commerce (648 articles) DĂ©but des travaux le 03 avril 1801 Promulgation le 20 septembre 1807. Code d’instruction criminelle (643 articles) DĂ©but TRAITÉCONGOLAIS DE PROCÉDURE CIVILE, COMMERCIALE, ADMINISTRATIVE, FINANCIÈRE ET DES VOIES D'EXÉCUTION Hygin Didace Amboulou Collection : Études africaines Zone gĂ©ographique : - Afrique > Afrique centrale > RĂ©publique du Congo. ThĂ©matique : - Droit Livre papier : 46 € Je commande. Livraison Ă  0,99 €* * À destination HEM9lqD. La reprise du personnel et le transfert des contrats de travail interviennent soit lorsque les conditions imposĂ©es par l’article L. 1224-1 du code du travail sont rĂ©unies, soit lorsqu’une convention collective le prĂ©voit, soit encore en cas d’application volontaire. Lorsqu’une convention collective prĂ©voit la reprise du personnel, le pouvoir adjudicateur est tenu en cas de renouvellement d’un marchĂ© public Ă  certaines obligations. En effet, lorsque, dans le cadre du renouvellement d’un marchĂ© public, le nouvel attributaire est susceptible de reprendre une partie du personnel en application d’une convention collective, il appartient au pouvoir adjudicateur de communiquer aux candidats le coĂ»t de la masse salariale CE, 19 juin 2011, n°340773 et ce, quand bien mĂȘme certains candidats ne seraient pas soumis Ă  cette obligation conventionnelle. La Cour administrative d’appel de Douai rappelle cette jurisprudence devenue constante sur ce point, et l’applique aux marchĂ©s Ă  bon de commandes CAA Douai, 6 mars 2014, n° 13DA00173. Et la Cour de rappeler que le fait pour les candidats de dĂ©tenir l’information selon laquelle le personnel devrait ĂȘtre repris par un autre biais est sans influence sur l’obligation qui pĂšse sur le pouvoir adjudicateur d’informer les candidats Ă©ventuels de la masse salariale des personnels Ă  reprendre ainsi que du coĂ»t correspondant ». A dĂ©faut, l’égalitĂ© de traitement des candidats est menacĂ©e et la validitĂ© du marchĂ© remise en cause. Si cette jurisprudence se place dans l’hypothĂšse d’une reprise du personnel prĂ©vue par convention collective, qu’en est-il de la possibilitĂ© pour le pouvoir adjudicateur d’opter pour l’application volontaire de l’article L. 1224-1 du code du travail ? Si l’application volontaire pose peu de difficultĂ©s au sein des structures de droit privĂ©, cette possibilitĂ© en marchĂ©s publics doit ĂȘtre maniĂ©e dans le respect des grands principes de la commande publique. L’application volontaire de l’article L. 1224-1 du code du travail rĂ©sulte d’un accord entre l’entreprise anciennement prestataire et celle nouvellement attributaire. En outre, l’accord des salariĂ©s est obligatoire et doit ĂȘtre exprĂšs Attendu cependant que lorsque les conditions de l’article L. 122-12, alinĂ©a 2, du code du travail ne sont pas rĂ©unies, le transfert du contrat de travail d’un salariĂ© d’une entreprise Ă  une autre constitue une modification de ce contrat qui ne peut intervenir sans son accord exprĂšs, lequel ne peut rĂ©sulter de la seule poursuite du travail » Cass. Soc. 10 octobre 2006, n°04-46134 ». En matiĂšre d’application volontaire de l’article L. 1224-1 du code du travail, les dĂ©cisions se rĂ©vĂšlent rares et circonstanciĂ©es. Si les deux ordres de juridiction ont dĂ©jĂ  jugĂ© de la lĂ©galitĂ© de l’application volontaire de l’article L. 1224-1 du code du travail en matiĂšre de marchĂ©s publics, cette option doit toutefois rĂ©pondre aux exigences des grands principes de la commande publique et en particulier Ă  l’égalitĂ© de traitement des candidats. Les juridictions sociales considĂšrent que lorsque le pouvoir adjudicateur insĂšre une clause de reprise de personnel dans le cahier des charges et que celui-ci est signĂ© par le candidat, ce dernier doit ĂȘtre regardĂ© comme ayant acceptĂ© de faire une application volontaire de l’article L. 1224-1 du code du travail Mais attendu que la cour d’appel a relevĂ© que l’article 20 du cahier des charges signĂ© par le nouveau concessionnaire l’obligeait Ă  reprendre le personnel ; que, par ce seul motif duquel il rĂ©sulte que le nouveau concessionnaire avait acceptĂ© de faire une application volontaire de l’article L. 122-12 du Code du travail, la cour d’appel a lĂ©galement justifiĂ© sa dĂ©cision » Cass. Soc. 22 mars 1995, n°93-44158. Cette position a Ă©tĂ© confirmĂ©e dans un arrĂȘt sur renvoi plus rĂ©cent CA, Amiens, 3 mars 2011, n°09-01786. Les juridictions administratives, pour autoriser le recours Ă  l’application volontaire de l’article L. 1224-1 du code du travail, semblent tenir une grande importance au contexte ConsidĂ©rant que les cahiers des charges du contrat conclu entre la COMMUNE DE SAINT-PAUL et la Compagnie rĂ©unionnaise de services publics prĂ©voyaient que pour l’exĂ©cution du service qu’elle assurait au titre de ce contrat, la Compagnie reprendrait vingt-quatre agents du personnel communal affectĂ©s Ă  l’enlĂšvement des dĂ©chets mĂ©nagers ; qu’il ne ressort toutefois pas des piĂšces du dossier et qu’il n’est d’ailleurs pas soutenu que le contrat ait prĂ©vu, entre la commune et la Compagnie, un transfert d’activitĂ© au sens de l’article L. 122-12 du code du travail ; que, dĂšs lors, la somme forfaitaire due par la Compagnie rĂ©unionnaise de services publics Ă  la COMMUNE DE SAINT-PAUL pour chaque agent communal non repris, en vertu des stipulations du contrat, doit ĂȘtre regardĂ©e comme une pĂ©nalitĂ© financiĂšre sanctionnant Ă©ventuellement la faute dans l’exĂ©cution du contrat en cas d’inexĂ©cution par cette sociĂ©tĂ© de l’obligation contractuelle d’embaucher les agents de la commune ; que, si aucun agent communal n’a acceptĂ© de conclure un contrat de travail avec cette sociĂ©tĂ©, il rĂ©sulte de l’instruction que la Compagnie rĂ©unionnaise de services publics a fait aux agents de la COMMUNE DE SAINT-PAUL Ă  plusieurs reprises des offres d’embauche dont le contenu correspondait aux conditions de rĂ©munĂ©ration et de reprise d’anciennetĂ© offertes par le marchĂ© du travail local ; que, par suite, la Compagnie rĂ©unionnaise de services publics n’a pas commis de faute contractuelle en n’embauchant aucun agent communal » CE, 1er juillet 2005, n°269342. En effet, cette dĂ©cision s’inscrit dans un contexte local particulier oĂč le chĂŽmage est trĂšs prĂ©sent et dans lequel les prestations confiĂ©es au nouvel attributaire, Ă©taient auparavant exercĂ©es par la commune. Cette apprĂ©ciation du contexte se retrouve Ă©galement dans une affaire jugĂ©e par la Cour administrative d’appel de Bordeaux CAA Bordeaux, 30 juillet 2007, n°07BX00362. Mais alors pourquoi une telle apprĂ©ciation du contexte ? A en croire ces dĂ©cisions, les juridictions administratives mettent en balance d’une part, la prĂ©servation de l’emploi et d’autres part l’égalitĂ© de traitement des candidats. En effet, la volontĂ© des parties et donc l’application volontaire de l’article L. 1224-1 du code du travail ne saurait s’affranchir des grands principes de la commande publique. En pratique, l’obligation de reprendre le personnel pourrait le cas Ă©chĂ©ant exclure les petites entreprises du marchĂ© qui, en raison de l’obligation de reprendre le personnel, dĂ©cideraient ne pas postuler aux marchĂ©s publics. Du reste, il ne faudrait pas oublier l’ancien titulaire du marchĂ© qui, dans une telle hypothĂšse n’a pas son mot Ă  dire. En effet, l’application volontaire de l’article L. 1224-1 du code du travail se joue entre le pouvoir adjudicateur et le nouveau titulaire sans que l’ancien titulaire, qui perdra une partie de sa masse salariale, n’intervienne Ă  l’accord. Or, l’ancien titulaire pourrait se trouver privĂ© d’une partie de son personnel au profit de l’un de ses concurrents ; un tel transfert de la masse salariale pourrait ĂȘtre regardĂ©, selon les domaines d’activitĂ© concernĂ©s, comme un Ă©lĂ©ment portant atteinte Ă  la libre concurrence. Aussi, le respect du droit de la concurrence et plus largement des grands principes de la commande publique ne serait-il pas mieux assurĂ© si l’application volontaire de l’article L. 1224-1 du code du travail rĂ©sultait d’un accord tripartite entre le pouvoir adjudicateur, l’ancien titulaire et le nouveau titulaire ? En tout Ă©tat de cause, l’application volontaire de l’article L. 1224-1 du code du travail ne saurait faire abstraction de l’obligation faite au pouvoir adjudicateur de faire figurer dans les documents de la consultation l’ensemble des informations liĂ©es Ă  la masse salariale et Ă  son coĂ»t comme l’a rĂ©cemment jugĂ© la Cour d’appel de Douai dans un cas de reprise conventionnelle CAA Douai, 6 mars 2014, n° 13DA00173. Central Authority MinistĂšre de la Justice, Direction des Affaires civiles et du SceauBureau du droit de l'Union, du droit international privĂ© et de l'entraide civile BDIP Contact details Address MinistĂšre de la JusticeDirection des Affaires Civiles et du SceauDĂ©partement de l’entraide, du droit international privĂ© et europĂ©en DEDIPE13, Place VendĂŽme75042 Paris Cedex 01France Telephone +33 01 44 77 61 05 Fax + 33 01 44 77 61 22 E-mail entraide-civile-internationale General website Contact person Mme Tania Jewczuk, cheffe du bureau/Head of officeE-mail Catherine Rumeau, adjointe Ă  la cheffe du bureau/Deputy Head of officeE-mail Languages spoken by staff French, English Practical Information Forwarding authorities Art. 31 Le greffe de la juridiction ou l’huissier de Justice Art. 684 of the Code de procĂ©dure civile. For more information, see under "les codes en vigueur", "code de procĂ©dure civile" and “Livre I –Titre XVII – Chapitre III – Section V RĂšgles particuliĂšres aux notifications internationales” – Sous-section I Notification des actes Ă  l'Ă©tranger Arts. 683 to 688. Methods of service Art. 512 Les articles 688-1 Ă  688-8 du Code de procĂ©dure civile prĂ©voient deux modes de notification possibles pour les actes en provenance d’un Etat Ă©tranger dont la notification est demandĂ©e par les autoritĂ©s de cet Etat la simple remise ou la signification. Formal service Art. 51aNotification formelle mode secondaire, liĂ© Ă  une demande expresse du requĂ©rant Ă  la demande d’une partie, ou d’office, il est possible de faire signifier l’acte par voie de signification, accomplie par un huissier de justice. Dans ce cas, le ministĂšre de la justice transmet l’acte qui lui a Ă©tĂ© adressĂ© Ă  la chambre nationale des huissiers de justice, laquelle, Ă  son tour, l’adresse Ă  un huissier de justice territorialement compĂ©tent pour le signifier. En pratique, il n’est recouru Ă  la voie de signification par un huissier de justice, qu’en cas de demande expresse du requĂ©rant. En effet, dĂšs lors que l’intervention d’un huissier de justice a Ă©tĂ© expressĂ©ment demandĂ©e, il incombe au requĂ©rant de supporter les frais occasionnĂ©s par l’intervention de cet officier ministĂ©riel. Informal delivery Art. 52Dans le cas de la notification par voie de simple remise mode principal, l’acte est transmis au ministĂšre public prĂšs le tribunal de grande instance dans le ressort duquel il doit ĂȘtre notifiĂ©. Il est ensuite remis au destinataire par les soins d’un fonctionnaire de police ou d’un militaire de la Gendarmerie nationale, requis Ă  cette fin par le Parquet. Cette notification est faite sans frais. For more information on methods of services, see under under "les codes en vigueur", "code de procĂ©dure civile" and “Livre I –Titre XVII – Chapitre III – Section V RĂšgles particuliĂšres aux notifications internationales” – Sous-section II Notification des actes en provenance de l'Ă©tranger Arts. 688-1 to 688-8; or European Judicial Network in Civil and Commercial Matters – Service of documents - France. Translation requirements Art. 53 Article 688-6 of the Code de procĂ©dure civile “L'acte est notifiĂ© dans la langue de l'Etat d'origine. Toutefois le destinataire qui ne connaĂźt pas la langue dans laquelle l'acte est Ă©tabli peut en refuser la notification et demander que celui-ci soit traduit ou accompagnĂ© d'une traduction en langue française, Ă  la diligence et aux frais de la partie requĂ©rante”. For more information, see under "les codes en vigueur", "code de procĂ©dure civile" and “Livre I –Titre XVII – Chapitre III – Section V RĂšgles particuliĂšres aux notifications internationales” – Sous-section II Notification des actes en provenance de l'Ă©tranger Arts. 688-1 to 688-8. Costs relating to execution of the request for serviceArt. 12 Aucun frais pour les services de l’Etat, aucune taxe ne sont perçus Ă  l’occasion d’une notification internationale en provenance d’un Etat contractant. Formal Service Art. 51aConformĂ©ment Ă  l’article 12 de la Convention, lorsque la notification de l’acte est effectuĂ©e par un huissier de justice par voie de signification, le requĂ©rant est tenu de payer les frais occasionnĂ©s par l’intervention de cet officier ministĂ©riel. Le montant des frais dont la charge incombe au requĂ©rant dans le cas d’une notification par huissier de justice est fixe € Ces frais sont acquittĂ©s au moyen d’un chĂšque libellĂ© Ă  l’ordre de la Chambre nationale des huissiers de justice contact qui doit impĂ©rativement accompagner l’acte, ou bien au moyen d’un virement bancaire sur le compte bancaire dont les rĂ©fĂ©rences sont indiquĂ©es ci-dessous. La justification du virement bancaire doit Ă©galement impĂ©rativement accompagner l’acte et comporter les rĂ©fĂ©rences du virement et le nom de l’établissement bancaire d’origine la somme est payable d’avance ainsi que le prescrit l’art. 688-5 du Code de procĂ©dure civile et en l’absence de dispositions conventionnelles en sens contraire. RIBCode banque 30004Code Agence 02837NumĂ©ro de compte 00011021524ClĂ© RIB 94Agence BNP Paribas IDF InstitutionsIBAN FR76 3000 4028 3700 0110 2152 494BIC BNPAFRPPXXX Des rĂšgles dĂ©rogatoires sont applicables lorsque l'acte doit ĂȘtre notifiĂ© Ă  une personne domiciliĂ©e dans une collectivitĂ© d'outre-mer. Dans ce cas, il convient de prendre contact prĂ©alablement avec l'autoritĂ© centrale française. Informal delivery Art. 52Dans les cas d’une simple remise de l’acte, dans la mesure oĂč celle-ci est assurĂ©e par les services de la Police nationale ou de la Gendarmerie nationale, la notification est totalement gratuite pour le requĂ©rant. Article 10bIl est possible, en France, de recourir au mode de transmission prĂ©vu Ă  l’article 10b de la Convention. Dans ce cas, le requĂ©rant doit requĂ©rir directement un huissier de justice, Ă  l’effet de voir signifier l’acte. Le montant des frais encourus s'Ă©lĂšve Ă  € For more information see dĂ©cret No 96-1080 du 12 dĂ©cembre 1996 at under “nature de texte” choose the option “dĂ©cret” and under “numĂ©ro de texte” type its number 96-1080. Time for execution of request En France le dĂ©lai qui s’écoule entre une demande de notification par remise et la remise effective est rarement infĂ©rieur Ă  trois mois. Judicial officers, officials or other competent personsArt. 10b Chambre Nationale des Huissiers de JusticeServices des Actes Internationaux44 rue de Douai75009 ParisTel +33 149 70 12 90Fax + 33 140 16 99 35cnhj Oppositions and declarations Art. 212 Click here to read all the declarations made by this State under the Service Convention. Art. 82 Opposition Art. 10a No opposition Art. 10b No opposition Art. 10c No opposition Art. 152 Declaration of applicability Art. 163 Declaration of applicability Derogatory channels bilateral or multilateral agreements or internal law permitting other transmission channelsArts. 11, 19, 24 and 25DisclaimerInformation may not be complete or fully updated – please contact the relevant authorities to verify this information. To consult bilateral and multilateral treaties to which France is a party, see Council Regulation EC No 1393/2007 on the service in the Member States of judicial and extrajudicial documents in civil or commercial matters Strasbourg, 13 November 2007. Useful links Circulaire du MinistĂšre de la Justice relative aux notifications internationales des actes judiciaires et extrajudiciaires – fĂ©vrier 2006 ModalitĂ©s de transmission des actes judiciaires ou extrajudiciaires Ă  destination de l’étranger – MinistĂšre de la Justice LĂ©gifrance law information system Competent authoritiesArts 6, 9 Art. 6 See 9 See here. Other authoritiesArt. 18 This page was last updated on 19 April 2021 VĂ©rifiĂ© le 29 septembre 2021 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministre, MinistĂšre chargĂ© de la justiceLe divorce par consentement mutuel est un divorce Ă  l'amiable au cours duquel les Ă©poux s'entendent sur la rupture du mariage et sur ses consĂ©quences garde des enfants, prestation compensatoire, .... La procĂ©dure ne se passe pas au tribunal. Une convention Ă©tablie entre les Ă©poux est rĂ©digĂ©e par leur avocat respectif et est enregistrĂ©e chez un notaire. Quand l'enfant des Ă©poux demande Ă  ĂȘtre auditionnĂ© par le juge, la convention est homologuĂ©e titleContent par le patienter pendant le chargement de la page Le Quotidien du 19 juin 2014 PĂ©nal RĂ©f. CE, 6° et 1° s-s-r., 11 juin 2014, n° 365237, mentionnĂ© aux tables du recueil Lebon N° Lexbase A6710MQL CrĂ©er un lien vers ce contenu [BrĂšves] ConformitĂ© Ă  la libertĂ© de religion des dispositions de l'article R. 57-7-44 du Code de procĂ©dure pĂ©nale, relatives Ă  la sanction de cellule disciplinaire. Lire en ligne Copier Les dispositions de l'article R. 57-7-44 du Code de procĂ©dure pĂ©nale N° Lexbase L0266IPK, en ce qu'elles prĂ©voient que la sanction de cellule disciplinaire emporte pendant toute sa durĂ©e la suspension de l'accĂšs aux activitĂ©s, notamment aux activitĂ©s Ă  caractĂšre cultuel, sous rĂ©serve des dispositions de l'article R. 57-7-45 N° Lexbase L0267IPL, ne peuvent ĂȘtre regardĂ©es, eu Ă©gard Ă  l'objectif d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral de protection de la sĂ©curitĂ© et du bon ordre dans les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires qu'elles poursuivent, Ă  la durĂ©e maximale de la sanction en cause et aux droits dont continuent Ă  bĂ©nĂ©ficier, les dĂ©tenus, comme portant une atteinte excessive au droit de ces derniers de pratiquer leur religion. Tel est le sens de la dĂ©cision rendue par le Conseil d'Etat en date du 11 juin 2014 CE, 6° et 1° s-s-r., 11 juin 2014, n° 365237, mentionnĂ© aux tables du recueil Lebon N° Lexbase A6710MQL. En l'espĂšce, le requĂ©rant a demandĂ© l'abrogation de l'article R. 57-7-44 du Code de procĂ©dure pĂ©nale, car selon lui, ces dispositions mĂ©connaĂźtraient celles des articles 9 de la CESDH N° Lexbase L4799AQS, 18 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques N° Lexbase L6816BHW, ainsi que les droits et garanties prĂ©vus par les dispositions citĂ©es au point 3 des articles 22 et 26 de la loi n° 2009-1436 du 24 novembre 2009 pĂ©nitentiaire N° Lexbase L9344IES. A tort, selon le Conseil d'Etat qui rejette ses conclusions en rappelant le principe sus Ă©voquĂ©. © Reproduction interdite, sauf autorisation Ă©crite prĂ©alable newsid442684 Utilisation des cookies sur Lexbase Notre site utilise des cookies Ă  des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramĂ©trer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels. 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Celui de tous les mineurs Ă©ligibles dans leur ensemble et celui des majeurs dont l’état et la situation sont vĂ©rifiĂ©s au cas par cas par un mĂ©decin et un juge judiciaire. De l’évolution de la protection juridique des majeurs 1804, 1968, 2007 et 2019, un principe de nĂ©cessitĂ© est nĂ© qui fonde l’existence, la nature et la durĂ©e de la mesure de protection juridique tutelle, curatelle, sauvegarde de justice, habilitation familiale et mandat de protection future. La catĂ©gorie des personnes majeures vulnĂ©rables – dĂ©finie par la doctrine juridique – est donc plus large que celle qui dĂ©signe les personnes officiellement protĂ©gĂ©es. De surcroĂźt, le Code de l’action sociale et des familles, le Code de la santĂ© publique et le Code de la sĂ©curitĂ© sociale mettent au jour d’autres vulnĂ©rabilitĂ©s. La combinaison de tous ces critĂšres aboutit Ă  dĂ©couvrir les personnes les plus vulnĂ©rables. La reconnaissance juridique de cette notion est subordonnĂ©e Ă  une rigueur dans l’analyse que contrarie la tendance Ă  voir de la vulnĂ©rabilitĂ© partout. The French Civil Code includes two systems of legal protection. The one of all eligible minors as a whole and the one of adults whose condition and situation are examined by a doctor and a judicial judge, on a case-by-case basis. From the evolution of the legal protection of adults 1804, 1968, 2007 and 2019, a necessity principle was born which creates the existence, the nature and the duration of the legal protection measure tutelage, trusteeship, protection of justice, family clearance, and so on
. The vulnerable adults category – defined by legal doctrine – is therefore wider than the one which designates officially protected persons. Moreover, the Social Action and Family Code, the Public Health Code and the Social Security Code uncover other vulnerabilities. The combination of all these criteria results in highlighting the most vulnerable people. The legal recognition of this notion is subject to precision in the analysis that thwarts the current tendency to see vulnerability de page Notes 1 Pour rendre immortel son fils Achille, ThĂ©tis l’a plongĂ© dans les eaux du Styx en le tenant par le talon, laissant ici le seul point vulnĂ©rable de son corps. DĂ©peint comme le plus brave et le plus puissant guerrier de la guerre de Troie, ce hĂ©ros homĂ©rique fut nĂ©anmoins mortellement blessĂ©, au talon, par une flĂšche dĂ©cochĂ©e par PĂąris, fils du roi Priam et frĂšre d’Hector. 2 Art. L. 414-1 du Code de l’environnement qui dĂ©finit les zones spĂ©ciales de conservation [comme] des sites marins et terrestres Ă  protĂ©ger comprenant [
] des habitats abritant des espĂšces de faune ou de flore sauvages rares, vulnĂ©rables ou menacĂ©es de disparition ». Introduit par l’ordonnance nÂș 2001-321 du 11 avril 2001 relative Ă  la transposition de directives communautaires et Ă  la mise en Ɠuvre de certaines dispositions du droit communautaire dans le domaine de l’environnement, ce texte a Ă©tĂ© maintes fois modifiĂ©, y compris par la loi nÂș 2016-1087 du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages. 3 Ordonnance nÂș 2007-329 du 12 mars 2007, ratifiĂ©e par la loi nÂș 2008-67 du 21 janvier 2008 et entrĂ©e en vigueur le 1er mai 2008 pour la partie lĂ©gislative. 4 Loi nÂș 93-949 du 26 juillet 1993 pour la partie lĂ©gislative. Sur laquelle, voir l’analyse critique de D. Bureau, Remarques sur la codification du droit de la consommation », Recueil Dalloz, 1994, chron., p. 291-297. Les techniques protectrices du droit de la consommation ne rendent pas le consommateur incapable de contracter, au sens oĂč il faut l’entendre en droit civil. Sur cette dĂ©monstration, voir G. Raoul-Cormeil, Le consommateur est-il un incapable ? », in 40 ans de droit de la consommation, 1972-2012. Bilan et perspectives Actes du colloque de Montpellier, 28 septembre 2012, D. Mainguy, M. DepincĂ© dir., Montpellier, FacultĂ© de droit et de science politique de Montpellier, 2013, p. 27-46. 5 Art. L. 1133-6 du Code du travail Les mesures prises en faveur des personnes vulnĂ©rables en raison de leur situation Ă©conomique et visant Ă  favoriser l’égalitĂ© de traitement ne constituent pas une discrimination » nous soulignons. 6 Art. L. 121-1, al. 3 du Code de la consommation Le caractĂšre dĂ©loyal d’une pratique commerciale visant une catĂ©gorie particuliĂšre de consommateurs ou un groupe de consommateurs vulnĂ©rables en raison d’une infirmitĂ© mentale ou physique, de leur Ăąge ou de leur crĂ©dulitĂ© s’apprĂ©cie au regard de la capacitĂ© moyenne de discernement de la catĂ©gorie ou du groupe » nous soulignons. 7 Voir notamment l’article L. 213-2 du Code de l’entrĂ©e et du sĂ©jour des Ă©trangers et du droit d’asile Une attention particuliĂšre est accordĂ©e aux personnes vulnĂ©rables, notamment aux mineurs, accompagnĂ©s ou non d’un adulte » nous soulignons. 8 G. Cornu, Linguistique juridique, 3e Ă©d., Paris, Montchrestien PrĂ©cis Domat, 2005, nÂș 17, p. 68. 9 Voir, dans ce mĂȘme numĂ©ro, A. Cerf-Hollender, Les vulnĂ©rabilitĂ©s nommĂ©es et innommĂ©es en matiĂšre pĂ©nale », passim. Sur la vulnĂ©rabilitĂ©, Ă©lĂ©ment de qualification pĂ©nale et Ă©lĂ©ment de rĂ©pression pĂ©nale, voir C. Ghica-Lemarchand, La vulnĂ©rabilitĂ© en droit pĂ©nal », in Magistrat, 7e Ă©d., F. Debove dir., Paris, Sirey-Dalloz, 2016, p. 292-299. 10 Art. L. 2212-1 du Code de la santĂ© publique, dans sa rĂ©daction originelle issue de la loi nÂș 75-17 du 17 janvier 1975, recodifiĂ©e par l’ordonnance nÂș 2000-548 du 15 juin 2000, jusqu’à ce qu’elle soit modifiĂ©e par la loi nÂș 2014-873 du 4 aoĂ»t 2014 pour l’égalitĂ© rĂ©elle entre les femmes et les hommes. 11 Art. L. 2212-7 du Code de la santĂ© publique. 12 X. Lagarde, avant-propos au rapport annuel de la Cour de cassation de 2009, Les personnes vulnĂ©rables dans la jurisprudence de la Cour de cassation, Paris, La documentation française, 2009, p. 57, en ligne 13 Ibid., p. 64 La vulnĂ©rabilitĂ© personnelle, Ă  laquelle appartiennent les mineurs et les majeurs protĂ©gĂ©s, rĂ©sulte d’une faiblesse personnelle qui empĂȘche a priori l’individu d’exercer convenablement l’ensemble des attributs de la personnalitĂ© juridique ». Par contraste, la vulnĂ©rabilitĂ© rĂ©elle rĂ©sulte du fait des choses Elle se constate lors de la conclusion d’un acte ou de l’exercice d’un droit Ă  l’occasion desquels les circonstances rendent la personne vulnĂ©rable ». 14 Voir notamment D. GuĂ©rin, Roux-Demare, Introduction », in Logement et vulnĂ©rabilitĂ©, D. GuĂ©rin, Roux-Demare dir., Bayonne – Issy-les-Moulineaux, Institut universitaire Varenne – LGDJ Colloques et essais, 2016, p. 13-28 ; Roux-Demare, La notion de vulnĂ©rabilitĂ©, approche juridique d’un concept polymorphe », Les cahiers de la justice, nÂș 4, 2019, p. 619-630 ; D. GuĂ©rin, VulnĂ©rabilitĂ© et contentieux des baux et des expulsions », dossier Le juge des vulnĂ©rabilitĂ©s » Actes du colloque de Brest, 6 mars 2020, G. Raoul-Cormeil, M. Rebourg dir., Droit de la famille, nÂș 5, 2020, dossier 12 ; M. Rebourg, À la recherche de la personne vulnĂ©rable en droit privĂ© français », in La vulnĂ©rabilitĂ© en droit international, europĂ©en et comparĂ©, A. Boujeka, M. Roccati dir., Nanterre, Presses universitaires de Paris Nanterre, 2020, Ă  paraĂźtre. 15 Art. 388-1, al. 1er du Code civil Dans toute procĂ©dure le concernant, le mineur capable de discernement peut, sans prĂ©judice des dispositions prĂ©voyant son intervention ou son consentement, ĂȘtre entendu par le juge ou, lorsque son intĂ©rĂȘt le commande, par la personne dĂ©signĂ©e par le juge Ă  cet effet ». Sur la parole de l’enfant mineur en justice, voir P. Bonfils, A. Gouttenoire, Droit des mineurs, 2e Ă©d., Paris, Dalloz PrĂ©cis. Droit privĂ©, 2014, passim. 16 Lemouland, L’assistance du mineur une voie possible entre l’autonomie et la reprĂ©sentation », Revue trimestrielle de droit civil, 1997, p. 1-24. 17 D. GuĂ©rin, Roux-Demare, Introduction », in Logement et vulnĂ©rabilitĂ©, p. 14. 18 Penser / exposer la vulnĂ©rabilitĂ© », colloque tenu Ă  l’universitĂ© de Caen du 29 novembre au 1er dĂ©cembre 2018, sous la responsabilitĂ© scientifique de Boblet, H. Marche et N. Proia-Lelouey et sous l’égide de la Maison de la recherche en sciences humaines, de l’universitĂ© de Caen Normandie et de diffĂ©rents laboratoires de recherche, tels que le CERREV Centre de recherche Risques et VulnĂ©rabilitĂ©s – EA 3918, l’Institut Demolombe EA 967, le CRDFED Centre de recherche sur les droits fondamentaux et les Ă©volutions du droit – EA 2132. CoordonnĂ© par M. Couturier, le premier des sept ateliers a Ă©tĂ© consacrĂ© Ă  des analyses juridiques des vulnĂ©rabilitĂ©s opposant celles qui sont nommĂ©es Ă  celles qui demeurent innomĂ©es. 19 Voir toutefois l’article 459-1 du Code civil. Ce texte renvoie aux dispositions du Code de l’action sociale et des familles et du Code de la santĂ© publique qui rĂ©servent les prĂ©rogatives du reprĂ©sentant lĂ©gal », aussi bien pour les mineurs que pour les majeurs protĂ©gĂ©s. La tradition de soumettre le majeur en tutelle au rĂ©gime du mineur fut consacrĂ©e par l’article 509 du Code NapolĂ©on 21 mars 1804 L’interdit est assimilĂ© au mineur [
] ». Dans le rĂ©gime de la stĂ©rilisation thĂ©rapeutique interdite au mineur art. L. 2123-2 du Code de la santĂ© publique, issu de la loi nÂș 2001-588 du 4 juillet 2001, le reprĂ©sentant lĂ©gal dĂ©signait le tuteur et le curateur du majeur. L’ordonnance nÂș 2020-232 du 11 mars 2020 s’est efforcĂ©e de limiter le reprĂ©sentant lĂ©gal aux pĂšre et mĂšre qui exercent l’autoritĂ© parentale. 20 Art. 489 du Code NapolĂ©on. 21 J. Carbonnier, Essais sur les lois, 2e Ă©d., Paris, DefrĂ©nois, 1995, p. 73. 22 J. Massip, Les incapacitĂ©s Ă©tude thĂ©orique et pratique, Paris, DefrĂ©nois, 2002, nÂș 442. Citation absente de l’édition suivante refondue aprĂšs la loi nÂș 2007-308 du 5 mars 2007 J. Massip, Tutelle des mineurs et protection juridique des majeurs, Paris, DefrĂ©nois, 2009, nÂș 228. Voir aussi J. Hauser, La notion d’incapacitĂ© », Les petites affiches, nÂș 164, 17 aoĂ»t 2000, p. 3-8. 23 Art. 488, al. 3 du Code civil. 24 Cass., 1re civ., 10 juillet 1984, nÂș P, Recueil Dalloz, 1984, p. 547, note J. Massip. 25 Cass., 1re civ., 20 avril 2017, nÂș P, Droit de la famille, nÂș 6, 2017, comm. 140, note I. Maria ; La semaine juridique, Ă©dition gĂ©nĂ©rale, nÂș 19-20, 8 mai 2017, 525, note D. NoguĂ©ro ; Recueil Dalloz, 2017, p. 1455, note N. Peterka ; Revue trimestrielle de droit civil, 2017, p. 612, obs. J. Hauser. 26 A. Caron-DĂ©glise, Rapport de mission interministĂ©rielle. L’évolution de la protection juridique des personnes reconnaĂźtre, soutenir et protĂ©ger les personnes les plus vulnĂ©rables, 21 septembre 2018, p. 31, en ligne Adde, D. NoguĂ©ro, Le certificat mĂ©dical pour l’ouverture des mesures de protection des majeurs », Revue de la recherche juridique, nÂș 3, 2011, p. 1227-1252. 27 En cas de locked-in syndrom ; voir CA Douai, 9 novembre 2012, nÂș 12/91, JurisData, nÂș 2012-04694 ; Droit de la famille, nÂș 12, 2012, comm. 186, note I. Maria. ArrĂȘt reproduit in La vie privĂ©e de la personne protĂ©gĂ©e. In memoriam Thierry Verheyde, G. Raoul-Cormeil, A. Caron-DĂ©glise dir., Paris, Mare & Martin Droit et sciences criminelles, 2019, nÂș 36, p. 394. 28 Art. 428 du Code civil. Parmi les commentaires de la loi nÂș 2019-222 du 23 mars 2019, voir Lemouland, Simplifier et recentrer le rĂŽle du juge dans le domaine de la protection des majeurs », Recueil Dalloz, 2019, p. 827 ; N. Peterka, La dĂ©judiciarisation du droit des majeurs protĂ©gĂ©s par la loi du 23 mars 2019. ProgrĂšs ou recul de la protection ? », La semaine juridique, Ă©dition gĂ©nĂ©rale, nÂș 16, 22 avril 2019, doctr. 437 ; J. Combret, D. NoguĂ©ro, Personnes vulnĂ©rables, dĂ©judiciarisation et contrĂŽle des mesures judiciaires rĂ©forme de la justice et prospective », DefrĂ©nois, nÂș 29-34, 18 juillet 2019, Ă©tude 149y7, p. 13 ; I. Maria, Protection juridique des majeurs une nouvelle rĂ©forme dans l’attente d’une autre ? », Droit de la famille, avril 2019, dossier 15. 29 Art. 217, 219, 1426 et 1429 du Code civil. Sur l’habilitation judiciaire entre Ă©poux, la reprĂ©sentation judiciaire, la substitution et le dessaisissement judiciaires, voir G. Raoul-Cormeil, Le conjoint de la personne vulnĂ©rable l’articulation du systĂšme matrimonial et du systĂšme tutĂ©laire », DefrĂ©nois, nÂș 12, 30 juin 2008, art. 38791, p. 1303-1319. 30 C. Abadie, A. PradiĂ©, Rapport d’information sur les droits fondamentaux des majeurs protĂ©gĂ©s, AssemblĂ©e nationale, nÂș 2075, 26 juin 2019, p. 34. 31 Art. 437, al. 2 du Code civil Le juge peut dĂ©signer un mandataire spĂ©cial, dans les conditions et selon les modalitĂ©s prĂ©vues aux articles 445 et 448 Ă  451, Ă  l’effet d’accomplir un ou plusieurs actes dĂ©terminĂ©s, mĂȘme de disposition, rendus nĂ©cessaires par la gestion du patrimoine de la personne protĂ©gĂ©e. Le mandataire peut, notamment, recevoir mission d’exercer les actions prĂ©vues Ă  l’article 435 ». 32 Art. 471 du Code civil À tout moment, le juge peut, par dĂ©rogation Ă  l’article 467, Ă©numĂ©rer certains actes que la personne en curatelle a la capacitĂ© de faire seule ou, Ă  l’inverse, ajouter d’autres actes Ă  ceux pour lesquels l’assistance du curateur est exigĂ©e ». 33 Art. 473, al. 2 du Code civil [
] le juge peut, dans le jugement d’ouverture ou ultĂ©rieurement, Ă©numĂ©rer certains actes que la personne en tutelle aura la capacitĂ© de faire seule ou avec l’assistance du tuteur ». L’allĂšgement de la tutelle passe par une autonomie de la personne en tutelle ; elle peut aussi ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par une articulation de la tutelle Ă  la personne et du droit des rĂ©gimes matrimoniaux. Voir par exemple CA Douai, 2 fĂ©vrier 2012, nÂș 11/5594, Gazette du Palais, nÂș 215, 2 aoĂ»t 2012, doctr., p. 7, note G. Raoul-Cormeil. 34 Sous la diffĂ©rence de forme siĂšge une diffĂ©rence de fond tenant Ă  l’étendue des pouvoirs du mandataire Ă  la protection future ; voir art. 489 Ă  494 du Code civil. 35 Art. 494-1 du Code civil. 36 L. Mauger-Vielpeau, Le retour du prodigue », La semaine juridique, notariale et immobiliĂšre, nÂș 36, 5 septembre 2008, Ă©tude 1269. 37 Art. 465 du Code civil. 38 Art. 421 du Code civil. 39 Voir A. Cerf-Hollender, Les vulnĂ©rabilitĂ©s nommĂ©es et innommĂ©es en matiĂšre pĂ©nale », passim. 40 Voir G. Raoul-Cormeil, Les distorsions entre la thĂ©orie et la pratique du droit des majeurs protĂ©gĂ©s », La semaine juridique, Ă©dition gĂ©nĂ©rale, nÂș 5, 4 fĂ©vrier 2019, Ă©tude 121. 41 Voir T. Fossier, Projet de rĂ©forme des incapacitĂ©s. Un objectif Ă  ne pas oublier protĂ©ger sans jamais diminuer », DefrĂ©nois, nÂș 1, 15 janvier 2005, p. 3-34. 42 Art. 459, al. 2 du Code civil. 43 Sur la dĂ©monstration, voir G. Raoul-Cormeil, Exercice de droit comparĂ© la rĂ©forme quĂ©bĂ©coise et française en son ADN », in La protection des personnes vulnĂ©rables Actes du colloque de MontrĂ©al, 31 janvier 2020, MontrĂ©al, Y. Blais Barreau du QuĂ©bec ; 469, 2020, p. 25. 44 Sur la dĂ©monstration, voir M. Beauruel, La thĂ©orie gĂ©nĂ©rale du pouvoir en droit des majeurs protĂ©gĂ©s, Bayonne, Institut francophone pour la justice et la dĂ©mocratie ThĂšses ; 185, 2019, nÂș 462. 45 Art. 426, 427 et 455 du Code civil. 46 Art. 465 du Code civil. 47 Art. 421 du Code civil. 48 Art. L. 1111-4, al. 8 du Code de la santĂ© publique modifiĂ© par l’ordonnance nÂș 2020-232 du 11 mars 2020. Adde, G. Raoul-Cormeil, Le rĂ©gime des dĂ©cisions mĂ©dicales concernant les personnes majeures protĂ©gĂ©es », La semaine juridique, Ă©dition gĂ©nĂ©rale, nÂș 12, 23 mars 2020, act. 331. 49 Art. L. 1111-2, al. 7 du Code de la santĂ© publique modifiĂ© par l’ordonnance nÂș 2020-232 du 11 mars 2020. 50 Art. 444 du Code civil, auquel renvoie l’art. 494-6 in fine. 51 Sur le rĂ©pertoire civil, voir art. 1057 Ă  1061 du Code de procĂ©dure civile. Voir aussi J. Massip, Tutelle des mineurs et protection juridique des majeurs, p. 329-333. 52 Art. 444 du Code civil, pour la curatelle et la tutelle ; art. 494-6 in fine du Code civil, pour l’habilitation familiale gĂ©nĂ©rale. 53 Art. 464 du Code civil. Malheureusement le compte Ă  rebours du dĂ©lai de deux ans dĂ©bute Ă  partir de la publicitĂ© du jugement en matiĂšre de curatelle et de tutelle. En revanche, l’habilitation familiale fait courir ce dĂ©lai Ă  compter du jugement art. 494-9, al. 2 du Code civil. Cette diffĂ©rence de rĂ©gime est discriminatoire ! 54 J. Carbonnier, Droit civil, vol. I, Introduction. Les personnes, la famille, l’enfant, le couple, Paris, Presses universitaires de France Quadrige droit civil ; 262, 2004, p. 488 Par une mention en marge de l’acte de naissance, on alerte les tiers sur la prĂ©sence de documents dont ils pourront obtenir copie. Pourquoi cette publicitĂ© par Ă©tapes ? Pour une raison technique, d’abord la marge des registres de naissance n’aurait pas suffi Ă  des reproductions aussi longues. Pour une raison psychologique, surtout par ces formalitĂ©s en zigzag, il fallait ralentir les Ă©lans de la curiositĂ© si les Ă©vĂ©nements en question sont assurĂ©ment de ceux que les cocontractants ont un intĂ©rĂȘt lĂ©gitime Ă  connaĂźtre, les familles prĂ©fĂšrent de pas les crier sur les toits ». 55 Voir notamment D. NoguĂ©ro, La publicitĂ© des mesures de protection des majeurs », in MĂ©langes en l’honneur du professeur Jean Hauser, Paris, Dalloz – LexisNexis, 2012, p. 469-533, spĂ©c. p. 479. 56 Cass., 1re civ., 9 novembre 2011, nÂș Bulletin civil I, nÂș 198 ; ActualitĂ© juridique. Famille, 2012, p. 108, note T. Verheyde ; Recueil Dalloz, 2012, pan. p. 2704, obs. D. NoguĂ©ro ; Droit de la famille, nÂș 1, 2012, comm. 11, note I. Maria ; Contrats, concurrence, consommation, nÂș 1, janvier 2012, comm. 29, note G. Raymond ; Gazette du Palais, nÂș 5, 5 janvier 2012, p. 7, note G. Poissonnier ; Revue trimestrielle de droit commercial, 2012, p. 1972, obs. D. Legeais ; Revue trimestrielle de droit civil, 2012, p. 292, obs. J. Hauser. 57 A. Caron-DĂ©glise, Rapport de mission interministĂ©rielle
, p. 11, proposition nÂș 40 La crĂ©ation d’un rĂ©pertoire civil unique, national et dĂ©matĂ©rialisĂ© assurant la publicitĂ© de toutes les mesures de protection judiciaires et des dispositions anticipĂ©es, accessibles aux juridictions, aux notaires et aux avocats ». Adde, Plazy, Les perspectives de rĂ©forme et la sĂ©curitĂ© juridique des tiers », in Majeurs protĂ©gĂ©s bilan et perspectives, G. Raoul-Cormeil, M. Rebourg, I. Maria dir, Paris, LexisNexis, 2020, p. 397-406. 58 Art. 1220-1 du Code de procĂ©dure civile. 59 Art. 1220 du Code de procĂ©dure civile. 60 Art. 25 du Code de procĂ©dure civile. Sur la dĂ©monstration, voir G. Raoul-Cormeil, Dossier “Majeurs protĂ©gĂ©s” nature juridique de la procĂ©dure devant le juge des tutelles », ActualitĂ© juridique. Famille, 2014, p. 148-151 ; G. Raoul-Cormeil, La mĂ©tamorphose de la procĂ©dure tutĂ©laire », in QuarantiĂšme anniversaire du Code de procĂ©dure civile 1975-2015, I. PĂ©tel-TeyssiĂ©, C. Puigelier dir., Paris, Éditions PanthĂ©on-Assas, 2016, p. 329-355 ; E. Jeuland, La nature juridique de la procĂ©dure des tutelles pour la reconnaissance d’un lien procĂ©dural de protection », Revue trimestrielle de droit civil, 2018, p. 271-284. 61 Art. 16 du Code de procĂ©dure civile. Parmi les arrĂȘts de cassation rendus au visa de ce texte, voir Cass., 1re civ., 20 novembre 2013, nÂș ActualitĂ© juridique. Famille, 2014, p. 56, obs. T. Verheyde ; Revue trimestrielle de droit civil, 2014, p. 83, obs. J. Hauser ; Cass., 1re civ., 12 fĂ©vrier 2014, nÂș ; Cass., 1re civ., 24 juin 2015, nÂș ; Cass., 1re civ., 18 novembre 2015, nÂș ; Cass., 1re civ., 27 janvier 2016, Droit de la famille, nÂș 3, 2016, comm. 65, note I. Maria ; Cass., 1re civ., 3 octobre 2018, nÂș ; Cass., 1re civ., 19 septembre 2019, nÂș La semaine juridique, Ă©dition gĂ©nĂ©rale, nÂș 42, 14 octobre 2019, 1048, obs. G. Raoul-Cormeil. 62 Art. 1222-1, al. 2 du Code de procĂ©dure civile. 63 Cass., 1re civ., 15 janvier 2020, nÂș inĂ©dit cassation pour dĂ©faut de base lĂ©gale au visa de l’article 432 du Code civil d’un arrĂȘt orlĂ©anais confirmant une ordonnance de non-audition prise, sur avis mĂ©dical conforme, en raison de l’agressivitĂ© rĂ©currente de la personne protĂ©gĂ©e, alors que ce texte limite la non-audition Ă  deux cas soit l’audition est de nature Ă  aggraver l’état de santĂ© de la personne Ă  protĂ©ger, soit l’audition serait non contributive au regard des difficultĂ©s ou de l’impossibilitĂ© pour la personne Ă  s’exprimer. 64 Sur le rapport entre le secret professionnel et la vie privĂ©e, voir M. Couturier, Pour une analyse fonctionnelle du secret professionnel, thĂšse de doctorat en droit privĂ©, universitĂ© de Lille, 2004 ; M. Couturier, Le MJPM et les secrets professionnels », in La vie privĂ©e de la personne protĂ©gĂ©e
, Ă©tude 19, p. 257-273. 65 Art. 466 du Code civil. 66 Art. 414-1 du Code civil. 67 Cass. com., 16 dĂ©cembre 2014, nÂș Gazette du Palais, nÂș 57, 26 fĂ©vrier 2015, p. 10, note T. Douville ; Recueil Dalloz, 2015, p. 1569, obs. Plazy. 68 Voir ainsi art. 2289 du Code civil cautionnement, Ă  propos d’exception de minoritĂ©. 69 Cass., ch. mixte, 8 juin 2007, nÂș Recueil Dalloz, 2008, p. 514, note L. Andreu ; Revue trimestrielle de droit civil, 2008, p. 331, obs. P. Crocq. 70 Voir ainsi art. 458 du Code civil. 71 Voir ainsi art. 475, al. 1er du Code civil. 72 Voir ainsi art. L. 1111-2 du Code de la santĂ© publique. 73 Voir ainsi art. 414-2 du Code civil. Voir ainsi Cass., 1re civ., 15 janvier 2020, nÂș Recueil Dalloz, 2020, p. 805, note G. Raoul-Cormeil, et p. 1205, obs. D. NoguĂ©ro ; Droit de la famille, nÂș 3, 2020, comm. 51, note I. Maria ; DefrĂ©nois, nÂș 10, 5 mars 2020, p. 46, obs. J. Combret. Voir dĂ©jĂ  Cass., 1re civ., 27 juin 2018, nÂș La semaine juridique, Ă©dition gĂ©nĂ©rale, 2018, 1522, note I. Maria ; Recueil Dalloz, 2018, p. 1732, note Lemouland. 74 Art. L. 116-1 du Code de l’action sociale et des familles L’action sociale et mĂ©dico-sociale tend Ă  promouvoir, dans un cadre interministĂ©riel, l’autonomie et la protection des personnes, la cohĂ©sion sociale, l’exercice de la citoyennetĂ©, Ă  prĂ©venir les exclusions et Ă  en corriger les effets. Elle repose sur une Ă©valuation continue des besoins et des attentes des membres de tous les groupes sociaux, en particulier des personnes handicapĂ©es et des personnes ĂągĂ©es, des personnes et des familles vulnĂ©rables, en situation de prĂ©caritĂ© ou de pauvretĂ©, et sur la mise Ă  leur disposition de prestations en espĂšces ou en nature » nous soulignons. 75 Voir, sur l’apprĂ©ciation de l’employabilitĂ©, P. Leroy, VulnĂ©rabilitĂ© et contentieux de la sĂ©curitĂ© sociale », dossier Le juge des vulnĂ©rabilitĂ©s », Droit de la famille, nÂș 5, 2020, dossier 14. 76 Voir ainsi art. L. 6323-1-1 du Code de la santĂ© publique Les centres de santĂ© peuvent [
] mener des actions de santĂ© publique, d’éducation thĂ©rapeutique du patient ainsi que des actions sociales, notamment en vue de favoriser l’accĂšs aux droits et aux soins des personnes les plus vulnĂ©rables ou Ă  celles qui ne bĂ©nĂ©ficient pas de droits ouverts en matiĂšre de protection sociale » ; art. R. 412-6 I du Code de la route Tout vĂ©hicule en mouvement ou tout ensemble de vĂ©hicules en mouvement doit avoir un conducteur. Celui-ci doit, Ă  tout moment, adopter un comportement prudent et respectueux envers les autres usagers des voies ouvertes Ă  la circulation. Il doit notamment faire preuve d’une prudence accrue Ă  l’égard des usagers les plus vulnĂ©rables » nous soulignons.Haut de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Gilles Raoul-Cormeil, La notion de personne vulnĂ©rable en droit civil », Cahiers de la recherche sur les droits fondamentaux, 18 2020, 47-54. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Gilles Raoul-Cormeil, La notion de personne vulnĂ©rable en droit civil », Cahiers de la recherche sur les droits fondamentaux [En ligne], 18 2020, mis en ligne le 19 novembre 2021, consultĂ© le 17 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page

article 44 du code de procédure civile