3107-2020, 13:50. La Belgique, la Zélande et la Hollande-Méridionale sont désormais représentées en orange sur la carte du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC Cettecommunication s'accompagne de trois propositions de règlement, COM(2020) 727, COM(2020) 726 et COM(2020) 725 visant respectivement une mise à niveau de la décision n° 1082/2013/UE relative aux menaces transfrontières graves sur la santé, un renforcement du mandat du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et une LeCentre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) publie chaque semaine une carte de la situation de l’ensemble des pays de l’Union au niveau régional, avec un code Avisconjoint sur les notifications de contrôle préalable reçues du délégué à la protection des données du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies concernant des procédures d’évaluation du personnel Bruxelles, le 11 janvier 2013 (dossiers 2012-881, 2012-883 et 2012-884) 1. Procédure Lesbillets de train de Centre européen de prévention et de contrôle des maladies à Stockholm coûtent à partir de 31 kr, et la route la plus rapide prend seulement 22 min. Trouvez les horaires et achetez vos billets avec Rome2rio. LeCentre européen de prévention et de contrôle des maladies, en anglais : European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC), est une agence de l'Union européenne établie en 2005, dont la mission est le renforcement des défenses de l'Europe contre les maladies infectieuses.Le centre est basé à Stockholm, en Suède.. Dans l'union européenne, dotée de 24 langues JVkU9Y4. Publié le mardi 14 Juin 2022 à 15h37 Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ECDC et l’Organisation mondiale de la santé OMS ont publié mardi un rapport conjoint conseillant les autorités sanitaires sur la manière de faire face au virus de la variole du singe cet été. Isopix Maintenant que la saison estivale est arrivée et que les citoyens européens voyagent et s’amusent à nouveau, ils ne doivent pas oublier de prendre les mesures nécessaires pour protéger leur santé », a déclaré Andrea Ammon, directrice de l’ECDC. Le Centre européen de contrôle des maladies et l’OMS conseillent donc les autorités sanitaires mais aussi les organisateurs d’événements sur la manière de travailler à la prévention. Par exemple, la communication des risques et l’engagement de la communauté sont des piliers importants dans la réponse à une épidémie potentielle. Les événements peuvent diffuser des messages de prévention par le biais de leurs canaux d’information et promouvoir une bonne hygiène, selon le rapport. Après une telle épidémie, il est important d’encourager les personnes potentiellement infectées à chercher de l’aide auprès de professionnels. Jusqu’à ce que vous ayez reçu la confirmation d’un expert que vous allez bien, nous vous recommandons fortement de mettre en attente vos visites à des réunions ou des événements et d’éviter les contacts étroits », a souligné M. Ammon. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies est une agence européenne ayant pour mission d’identifier, d’évaluer et de communiquer les menaces actuelles et émergentes pour la santé humaine posées par les maladies infectieuses. Il est possible de faire un stage au Centre européen de prévention et de contrôle des maladies pour une durée allant de trois à six mois. Deux périodes de stage sont proposées chaque année la première période débute aux environs de mars/avril, il faut alors postuler avant le 30 janvier. la seconde période débute à l’automne, il faut alors postuler avant le 30 avril. Ces stages s’adressent à de jeunes européens certaines places peuvent être accordées à des étudiants non-européens diplômés d’un bac+3 au minimum dont les études sont ou ont été liées aux domaines suivants Maladies infectieuses Microbiologie Santé publique Épidémiologiques Statistiques et modélisation appliquées aux maladies infectieuses Sciences sociales Communication scientifique ou communication du risque Informatique médical Les candidats ayant des formations dans d’autres domaines tels que le droit, le management, les technologies de l’information, la communcation interne, les ressources humaines peuvent eux aussi envoyer leur candidature. Une très bonne maîtrise de l’anglais est requise. Les étudiants ayant déjà bénéficié d’une expérience dans une institution européenne ne peuvent pas postuler. Les stagiaires du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies percevront une indemnité mensuelle légèrement supérieure à 1200 euros. Une partie des frais de déplacement du domicile du candidat jusqu’au lieu de stage pourra être prise en charge. L’intégralité de la procédure de candidature est disponible ici. Covid-19CoronavirusLe nombre d'hospitalisations et de décès devrait lui augmenter moins vite grâce à la campagne vaccinaleAtlantico RedactionLe Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ECDC prévoit une forte hausse du nombre des cas de Covid d'ici le 1er aoûtavec Atlantico RedactionLe Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ECDC prévoit un fort rebond du nombre de cas de Covid-19 dans les prochaines semaines, avec près de cinq fois plus de nouveaux cas d'ici au 1er août du fait du variant Delta et de l'assouplissement des mesures, selon ses dernières projections publiées vendredi souligne table sur une incidence de plus de 420 nouveaux cas pour habitants pour la semaine s'achevant le 1er août contre moins de 90 la semaine la semaine s'achevant le 8 août l'ECDC prévoit une nouvelle hausse à plus de 620 nouveaux cas pour habitants. Le nombre d'hospitalisations et de décès devrait lui augmenter moins vite, selon l'ECDC, grâce notamment à la campagne sujet vous intéresse ?Mots-ClésEn raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d' n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat ! Corona Borealis / AdobeStock Depuis le début de la crise sanitaire, l’Union européenne a montré l’importance de son rôle dans le soutien qu’elle est susceptible d’apporter aux pays membres, qui n’auraient certainement pas été en mesure de réagir aussi efficacement sans son aide. Elle aura en tout cas permis de mettre en lumière la mission du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ECDC, dont l’intervention dans la gestion de la pandémie est loin d’avoir été négligeable, malgré le manque flagrant de moyens financiers et d’autonomie dont il dispose. Il est donc devenu indispensable de le réformer au plus vite, afin de mieux préparer les États à réagir et à combattre rapidement les épidémies et les foyers de maladies transmissibles. Tel est l’objet de la proposition de règlement présentée par la Commission le 11 novembre 2020 et qui doit maintenant être adoptée dans les mêmes termes par le Parlement européen et par le Conseil. La politique de la santé reste toujours dans le domaine de compétence des États membres ; elle ne laisse donc à l’Union que le soin de compléter et d’encourager les politiques nationales, tant en matière de prévention des maladies, des affections humaines et de lutte contre les grands fléaux, que de surveillance de menaces transfrontières graves sur la santé TFUE, art. 168.C’est dans ce cadre que le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies CEPCM1, opérationnel depuis le 1er mai 2005, avait été créé par un règlement du Parlement européen et du Conseil du 21 avril 20042, à la suite de la pandémie de grippe aviaire H5N1, qui avait fait prendre conscience aux États membres de l’UE de l’urgence de renforcer leur coopération en matière sanitaire, tout particulièrement dans la gestion des instance a pour mission de déceler, d’évaluer et de communiquer les menaces actuelles et émergentes que des maladies transmissibles représentent pour la santé » art. 3.Plus récemment, la pandémie de Covid-193 aura permis d’en révéler les insuffisances et les limites, particulièrement en matière de gestion des risques sanitaires, montrant ainsi clairement la nécessité d’en renforcer les capacités, afin de soutenir plus efficacement la surveillance et l’évaluation des risques et de permettre une réaction plus rapide face à ces verrons donc que, même si son rôle est loin d’avoir été négligeable durant cette crise, ce centre manque manifestement d’autonomie et de moyens financiers et doit donc rapidement être réformé. I – L’originalité du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies L’ECDC, qui bénéficie du statut d’agence européenne4 et de la personnalité juridique » art. 28 et dont le siège est fixé à Stockholm Suède, est appelé, en coopération avec les États membres, à renforcer la protection contre les maladies infectieuses en Europe »5. Il emploie 290 personnes, sous la direction d’Andrea Ammon 6, assistée d’un Conseil d’administration et d’un forum consultatif. Il regroupe actuellement 30 pays européens, les 27 membres de l’Union7, ainsi que les 3 de l’Espace économique européen EEE/Association européenne de libre-échange AELE Islande, Liechtenstein, Norvège. Il s’adresse en priorité aux professionnels de la santé publique et, plus particulièrement, aux organismes nationaux et infranationaux de santé publique dans l’UE et dans l’EEE, aux institutions de l’Union, aux responsables politiques européens, ainsi qu’aux professionnels de la santé publique chercheurs, organisations internationales et autorités nationales, étrangers à l’Europe. Il travaille en étroit partenariat avec les autres agences de l’UE, comme l’Agence européenne des médicaments, l’Autorité européenne de la sécurité des aliments, et avec certaines organisations internationales telles que le Bureau régional de l’Europe de l’Organisation mondiale de la santé, dont le siège est situé à Copenhague Danemark8. Il est chargé d’analyser et d’interpréter des données communiquées par les pays membres portant sur 52 maladies et affections transmissibles, en s’appuyant sur le Système européen de surveillance financière SESF9. Ces États sont donc tenus de lui fournir en temps utile … les données scientifiques et techniques dont ils disposent et qui présentent un intérêt pour sa mission », et de lui communiquer tout message transmis au réseau communautaire par l’intermédiaire du système d’alerte précoce et de réaction » ; ils doivent également identifier les instances compétentes reconnues et les experts de la santé publique susceptibles d’apporter leur contribution aux réactions communautaires aux menaces pour la santé » art. 4. Le centre doit ainsi être en mesure de fournir un avis scientifique aux pays membres et aux institutions de l’UE, afin de leur permettre de procéder à une détection précoce et à une analyse aussi précise que possible des menaces émergentes pour l’UE ; il est également chargé de coordonner le Programme européen de formation à l’épidémiologie d’intervention EPIET et le Programme européen de formation à la microbiologie appliquée à la santé publique EUPHEMen. Il doit enfin aider les États à se préparer à faire face aux épidémies, et se charge d’organiser chaque année la Conférence scientifique européenne sur l’épidémiologie appliquée aux maladies infectieuses ESCAIDE. L’ECDC communique des données de surveillance et des avis scientifiques concernant les 52 maladies et affections transmissibles à déclaration obligatoire, les épidémies et les menaces pour la santé publique. Cette agence tire son expertise et ses connaissances de ses propres experts, des réseaux paneuropéens sur les maladies et des organismes nationaux de santé publique. Le centre est en relation permanente avec un certain nombre d’autres administrations européennes comme l’Agence européenne des médicaments EMA ou l’Agence européenne de sécurité des aliments EFSA, ainsi qu’avec l’OMS. Il est appelé à utiliser trois principaux systèmes, dont chacun correspond à un domaine différent Early Warning and Response System EWRS, qui a pour mission la gestion du système d’alerte précoce et de réaction après détection des menaces et qui travaille pour le compte de l’ECDC, en liaison étroite avec la Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission européenne, qu’il soutient » et qu’il aide » art. 8 ; Epidemic Intelligence Information System EPIS, qui est chargé d’établir des rapports quotidiens concernant l’évolution de ces maladies, mais seulement à l’intention des États membres ; European Surveillance System TESSy, qui publie régulièrement sur son site internet des informations destinées à rendre compte de l’évolution de l’épidémie et de ses risques de contagion. Le centre a joué un rôle essentiel dans la gestion de la récente crise sanitaire, d’abord en y consacrant l’essentiel de ses ressources humaines et financières, puis en mettant en œuvre le stade 2 » de ses procédures d’urgence10. Ainsi la Commission européenne s’est-elle basée sur les données provenant de l’ECDC confirmant la persistance de la pandémie de Covid-19 pour autoriser les États membres à limiter le trafic aérien, à condition toutefois qu’ils respectent les principes de proportionnalité et de transparence et qu’ils se fondent sur des critères objectifs et non discriminatoires11. Le CEPCM est également intervenu dans la gestion du Covid-19 dans les Balkans Monténégro, Serbie, Macédoine du Nord, Albanie, Bosnie-Herzégovine et Kosovo12, appelés à rejoindre un jour l’UE. La crise sanitaire liée au Covid-19 a montré l’importance croissante du rôle de ce centre dans la gestion des épidémies13, tout en en soulignant également ses limites, qui expliquent la volonté de le réformer, de façon à le rendre plus efficace et plus opérationnel. Il serait en effet souhaitable de lui accorder des moyens supplémentaires et d’élargir sensiblement son domaine d’intervention. II – La nécessité de réformer le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies L’efficacité du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a d’abord été diminuée du fait de ses règles de fonctionnement, qui manquent de souplesse, dans la mesure où elles sont décidées chaque année par l’UE et par les États membres art. 5, pour lesquels les rapports de l’ECDC ne présentent d’ailleurs pas de caractère contraignant et sont de plus considérés comme confidentiels art. 21, qui tardent souvent à les transmettre. Le centre ne dispose pas non plus de moyens financiers suffisants art. 22 à 25, lesquels sont fixés et répartis par l’UE et les États membres dans le cadre du budget européen14. Il subit également, comme d’ailleurs l’ensemble des institutions et organes européens, l’influence négative des lobbies15. Il avait d’abord été nécessaire de remplacer la décision n° 2119/98/CE du Parlement européen et du Conseil instaurant un réseau de surveillance épidémiologique et de contrôle des maladies transmissibles16, dans la mesure où l’ECDC assume la responsabilité de la surveillance épidémiologique des maladies transmissibles et de l’exploitation du système d’alerte précoce et de réaction SAPR, qui lui incombait auparavant. D’où l’adoption de la décision du 22 octobre 201317, qui établit les règles relatives à la surveillance épidémiologique et des menaces transfrontières graves sur la santé, à l’alerte précoce et à la lutte contre ces menaces, y compris en ce qui concerne la planification de la préparation et de la réaction liées à ces activités, afin de coordonner et de compléter les politiques nationales ; elle vise également à soutenir la coopération et la coordination entre les États membres afin d’améliorer la prévention de maladies humaines graves et la lutte contre leur propagation par-delà les frontières des États membres, et à lutter contre d’autres menaces transfrontières graves sur la santé afin de contribuer à un niveau élevé de protection de la santé publique dans l’Union. Elle précise enfin les modalités de la coopération et de la coordination entre les différents acteurs au niveau de l’Union. Les difficultés pour en finir avec la crise du Covid-19 et à ses conséquences dramatiques sur le plan économique et social ont montré l’urgence d’aller plus vite et plus loin dans la mise en place d’une Europe de la santé plus forte »18 ; elle devrait d’ailleurs profiter de l’Accord budgétaire trouvé par les 27, le 21 juillet 202019, et s’intégrer dans le programme L’UE pour la santé » EU4Health, qui bénéficie, durant cette même période 2021-2027, d’un financement de 9,4 milliards d’euros. Quelque temps plus tard, le 11 novembre 2020, la Commission européenne20 adoptait une communication Construire une Union européenne de la santé – Renforcer la résilience de l’UE face aux menaces transfrontières pour la santé »21, dans laquelle elle préconisait le renforcement du cadre de sécurité sanitaire de l’Union » ; elle présentait également trois propositions de règlements22, qui devront maintenant être approuvées par le Conseil et le Parlement européen. La Commissaire européenne à la santé, Stella Kyriakidou, a tenu à cette occasion à préciser son programme établissant une Europe de la santé. Cette communication prévoyait la création d’une nouvelle Agence, la Health Emergency Response Authority HERA, réplique européenne de l’Autorité américaine pour la recherche et le développement23, appelée à conclure des partenariats public-privés avec l’industrie pharmaceutique et les organismes de recherche. Elle devrait se traduire dès cette année par une proposition de règlement, afin qu’elle puisse être opérationnelle en 2023. Est prévue également la possibilité pour la Commission d’activer un mécanisme d’intervention d’urgence de l’UE », qui agirait indépendamment de l’OMS. Les capacités d’intervention de l’EMA devraient elles aussi être renforcées, de manière à lui permettre de mieux évaluer les risques de pénurie de médicaments et de dispositifs médicaux. Mais la Commission a surtout souhaité augmenter très sensiblement les prérogatives de l’ECDC, qui devrait désormais pouvoir présenter des recommandations politiques » aux États membres, ce qui lui permettrait, selon Stella Kyriakidou, de surveiller leurs capacités dans les hôpitaux, les unités de soin intensifs et le personnel » et de pouvoir déployer des équipes d’experts dans les États membres lorsqu’une crise sanitaire rend leur aide nécessaire ». Tel est donc l’objet de la proposition de règlement modifiant le règlement CE n° 851/2004 instituant un Centre européen de prévention et de contrôle des maladies24, déposée par la Commission européenne, le 11 novembre 2020 COM/2020/726 final, qui considère, sur la base des principes de subsidiarité »25 et de proportionnalité » que, même s’il incombe aux États membres de gérer les crises de santé publique à l’échelon national, aucun pays ne peut, à lui seul, combattre une crise internationale en matière de santé publique ». Le centre devrait donc essentiellement contribuer à renforcer la capacité au sein de l’Union à diagnostiquer, déceler, recenser et caractériser les agents infectieux susceptibles de menacer la santé publique, en assurant le fonctionnement du réseau de laboratoires de référence de l’Union 11e considérant. Ce projet vise en effet avant tout à mieux préparer les États membres à réagir et à combattre rapidement et efficacement les épidémies et les foyers de maladies transmissibles. Pour y parvenir, ils devront pouvoir s’appuyer sur la Task-Force de l’Union26 dans le domaine de la santé chargée d’aider constamment les pays à renforcer leur préparation et prête à intervenir rapidement en cas de crise sanitaire » Objectifs spécifiques, afin de leur permettre d’identifier plus facilement les populations à risque nécessitant des mesures ciblées de diagnostic, de prévention et de traitement des soins. Il entend faciliter ensuite le rapprochement entre les entités de santé publique et les communautés de recherche, afin de leur permettre de définir ensemble les priorités en matière de recherche. Le centre sera en outre chargé de coordonner un nouveau réseau de laboratoires de référence de l’Union pour la santé publique et de services nationaux de soutien à la transfusion, à la transplantation et à la procréation médicalement assistée. Il devra également s’intéresser à la prévention des maladies transmissibles et à certaines questions de santé, telles que la résistance aux antimicrobiens, la vaccination et la biosécurité. L’élargissement de ses compétences devra s’accompagner d’une augmentation sensible de sa contribution à l’action de l’Union en matière de coopération internationale et de développement, ainsi qu’à son engagement en faveur de la préparation à la sécurité sanitaire mondiale. La proposition vise enfin à assurer une coopération harmonieuse, en cas d’urgence, entre le centre et les autres agences décentralisées de l’Union, en particulier avec l’Agence européenne des médicaments. Soumise à la procédure législative ordinaire, elle devra maintenant être adoptée dans les mêmes termes par le Parlement européen et le Conseil. En matière de santé comme dans tous les autres domaines, l’Europe a toujours progressé à l’occasion des crises, qui révèlent en effet très souvent l’insuffisance des moyens dont disposent les institutions européennes pour y faire face avec suffisamment d’efficacité, d’où la nécessité de passer à un degré supérieur de l’intégration27. Il n’est donc pas exclu qu’après avoir pris les mesures indispensables pour renforcer les prérogatives du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies et donc de faire un pas de plus vers une Europe de la santé, la question se pose de confier, même partiellement28, cette politique directement à l’Union et non plus aux États… Andrea Ammon à droite, le 26 février dernier, à Rome - © Annette Reuther/DPA/ABACA Alors que l’Europe se déconfine, la directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies alerte sur le risque majeur d’une deuxième vague du Covid-19. La directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ECDC, la Dr Andrea Ammon, prévient il y aura une deuxième vague de coronavirus. La question est de savoir quand et de quelle ampleur », a-t-elle déclaré au Guardian », ce mercredi. Si l’on regarde les caractéristiques du virus, en observant ce qui émerge des différents pays en terme d’immunité collective — ce qui n’est pas très réjouissant, entre 2 et 14%, ce qui laisse encore 85 à 90% de la population sensible — le virus est autour de nous, circulant plus qu’en janvier et février… Je ne veux pas dresser un tableau apocalyptique mais je pense que nous devons être réalistes. Ce n’est pas le moment de se relâcher », a-t-elle alerté. Alors que certains pays européens ont entamé leur déconfinement début mai, un premier bilan de la propagation du virus va pouvoir être dressé d’ici la fin du mois. Une perspective qui ne réjouit pas l’ECDC, très inquiet de voir le nombre de décès grimper en flèche, alors que l’immunité collective est loin d’être atteinte. Un relâchement européenLa Dr Andrea Ammon a annoncé le 2 mai dernier, soit quelques jours avant les premières mesures de déconfinement du vieux continent, que l’ensemble des pays européens — à l’exception de la Pologne — avaient passé leur pic de l’épidémie. Un cap qui semble avoir quelque peu détendu les populations qui réinvestissent les rues. Maintenant qu’il est clair que les infections diminuent, les gens pensent que c’est fini. Ce qui n’est définitivement pas le cas », a-t-elle accusé. Alors que l’ECDC a alerté, dès le 26 janvier dernier, sur la nécessité de renforcer les systèmes de santé, la directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies craint qu’en cas de deuxième vague, les hôpitaux ne soient en capacité de recevoir tous les malades. Andrea Ammon pointe du doigt des plans de déconfinement insuffisamment solides. Nous avons vraiment souligné que ces plans devaient être mis à jour. La préparation des hôpitaux doit être surveillée », a-t-elle déclaré. [Nous devons nous] assurer d’avoir une capacité suffisante d’accueil, en particulier pour les lits en soins intensifs », a-t-elle ajouté. Les gouvernements ont sous-estimé la vitesse à laquelle la diffusion du virus est survenue ». Une diffusion accélérée La Dr Andrea Ammon estime que ce sont les vacances au ski dans les Alpes qui ont accéléré la vitesse de propagation du virus en Italie et en Autriche, début mars. À cette époque, nous avons bien vu que tous les nouveaux cas recensés ont été ceux d’individus ayant séjourné dans des stations de ski alpines, en Italie, en Autriche. Ce sont des endroits qui brassent du monde … C’est tout simplement parfait pour un virus. Je suis assez certaine que cela a contribué à la large diffusion du virus en Europe », a-t-elle révélé. Elle a rappelé l’importance de rester vigilant, à l’approche des vacances d’été. Les prochaines vacances ne seront pas comparables à l’an dernier. À ce stade, nous ne pouvons pas dire ’Vous pouvez y aller, lavez-vous les mains et tout ira bien’’. Vous devez garder vos distances. Ces mesures doivent rester en place », a-t-elle conclu.

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